Qu'il s'agisse de ski, de planche à neige ou de hockey, certaines activités sportives sont plus à risque que d'autres. Les impacts peuvent occasionner des blessures plus ou moins importantes, parmi lesquelles, les chocs à la tête.
La commotion cérébrale, ou traumatisme craniocérébral léger (TCCL), est définie comme une lésion complexe au cerveau causée par un choc de ce dernier contre la boîte crânienne en réponse à un coup direct à la tête ou au visage ou, parfois, à un coup indirect au cou ou au corps. Au cours de la dernière décennie, il y a eu une croissance accrue des connaissances et de l’expertise en ce qui a trait à la détection et à la prise en charge du TCCL.
Voici donc une énumération des principaux symptômes associés à la commotion cérébrale ainsi que la conduite à suivre lorsque vous soupçonnez que votre enfant ou qu’un de vos joueurs souffre d’un TCCL. Les différents niveaux de prise en charge en physiothérapie seront également abordés dans cet article.
Principaux signes et symptômes : Afin d’être en mesure de dépister le TCCL, il est important de porter une attention particulière au mécanisme de blessure (ex : coup direct à la tête), mais il faut également bien connaitre les différents signes et symptômes.
Signes : Confusion | Désorientation | Amnésie | Perte de connaissance | Manque de concentration | Diminution des aptitudes au jeu | Empâtement de la parole | Lenteur à répondre | Émotions étranges ou inappropriées | Regard vide | Yeux vitreux |
Symptômes : Mal à la tête | Sensation de pression dans le crâne | Douleurs dans le cou | Nausées ou vomissements | Étourdissements | Vision trouble | Problèmes d'équilibre | Sensibilité à la lumière | Sensibilité au bruit | Sensation d'être au ralenti | Ne pas se sentir "normal" | Troubles de la mémoire et/ou de concentration | Fatigue | Confusion | Somnolence | etc.
Il est devenu clair que le repos, tant physique que cognitif, est primordial dans la phase aiguë de la commotion cérébrale. Une emphase a donc été mise sur l’importance d’un protocole de retour à l’apprentissage ainsi que sur un protocole de retour au jeu lorsqu’un athlète souffre d’une commotion cérébrale afin de prévenir un retour à l’école et au sport prématuré. Une sollicitation cérébrale trop précoce (si l’athlète souffre toujours de symptômes liés à la commotion cérébrale) peut non seulement aggraver la sévérité de celle-ci, mais également prolonger la durée des symptômes et même entraîner des conséquences à long terme.
À commencer uniquement lorsque les symptômes sont absents depuis au moins 24 heures. Il ne faut pas non plus réaliser deux étapes dans la même journée. Dans l’éventualité où des symptômes se présenteraient lors d’une étape, il est important de prendre du repos jusqu’à la disparition des symptômes (au minimum 24 heures) et de reprendre à l’étape précédente.