Vitesse, contacts fréquents et surface glacée… Pas étonnant que le hockey soit un sport à haut risque de blessures, autant pour les pros que les amateurs. Heureusement, il existe des moyens efficaces pour réduire ces risques et jouer plus longtemps en santé. Apprenez-en plus dans cet article.
Au hockey, de 45 à 86 % des blessures ont lieu à la suite d’un contact, mais certaines sont causées par une surutilisation ou un faux mouvement.
Elles représentent environ 18 % des blessures. Les plus fréquentes sont :
Subluxation ou luxation de l’articulation gléno-humérale : l’épaule est partiellement ou complètement « déboîtée ». Une luxation peut entraîner une déformation visible et nécessite une évaluation médicale pour exclure une fracture.
Entorse acromio-claviculaire : selon le grade, il s'agit d’un étirement ou d'une déchirure du ligament maintenant la clavicule en place. La douleur est souvent localisée à la pointe de l’épaule et s’accentue lorsqu’on place la main sur l’épaule opposée. Une bosse visible (ou « note de piano ») peut apparaître.
À éviter : ne tentez jamais de remettre une épaule en place vous-même – consultez un médecin.
Elles touchent environ 10 % des joueurs, surtout en début de saison. Les plus fréquentes sont :
Élongation des adducteurs (claquage) : causée par un effort brusque en position d’étirement, cette blessure engendre de la douleur lors de la contraction ou de l’étirement du muscle.
Contusion musculaire : un coup direct au muscle, fréquent dans les sports de contact.
Conflit fémoro-acétabulaire (surtout chez les gardiens) : sensation d’accrochage à l’aine liée à une anomalie de l’articulation de la hanche.
Environ 15 % des blessures au hockey concernent le genou, principalement :
Entorse du ligament collatéral médial (ligament interne) : souvent causée par un impact sur le côté externe du genou, forçant une position en valgus (vers l’intérieur). Elle entraîne douleur, enflure, ecchymoses et parfois une limitation des mouvements.
Même avec toutes les précautions du monde, les blessures peuvent survenir. Voici quoi faire :
Arrêtez immédiatement les mouvements douloureux.
Consultez rapidement un physiothérapeute pour une évaluation complète. Un plan de traitement adapté vous aidera à gérer la douleur, savoir quoi éviter, quand reprendre l’entraînement et quels exercices prioriser.
Prenez rendez-vous dans une clinique près de vous dès aujourd'hui.
Article écrit par Alexis Lasalle, physiothérapeute. En collaboration avec Guillaume Couillard, physiothérapeute.
Sources :